• Création unique et encore inachevée, la cathédrale de la Sagrada Familia s’est imposée comme le symbole indissociable de Barcelone. Pourtant, le monument le plus visité de la ville catalane cache encore quelques secrets et anecdotes. 

    Cela fait maintenant près de 135 ans que le chantier de la Sagrada Familia a débuté. L’œuvre maîtresse de l’architecte Antoni Gaudi n’a cessé pendant ce temps de connaître aussi bien les polémiques sur son apparence que les problèmes dans ses travaux.

    Avec le temps, la cathédrale s’est tout de même imposée comme une œuvre à part entière et est désormais connue dans le monde entier. Derrière le bâtiment devenu symbole de la ville, se cache donc une histoire à la fois longue et mouvementée. Une histoire qui reste encore bien souvent méconnue et qui comporte son lot de secrets et d’anecdotes. Voici donc pour vous, 12 faits sur la Sagrada Familia qui risquent bien de vous étonner.

     

    Tout a commencé avec un libraire

      La cathédrale inachevée de Barcelone


     Le chef d’œuvre de Gaudi trouve son origine dans le voyage d’un libraire au Vatican. En 1872, le libraire Joseph Maria Bocabella se rend en Italie et tombe sous le charme des églises qu’il y admire. Revenu dans son pays, il rêve d’y voir un bâtiment semblable à ceux qu’il a pu admirer lors de son périple. La construction de ce projet un peu fou débute en 1882.

     

    Gaudi ne faisait pas partie du projet d’origine

      La cathédrale inachevée de Barcelone

     

    Au tout début, le projet de la Sagrada Familia est confié à l’architecte Francisco Paula del Villar et prend alors la forme d’une église gothique standard. Del Villar démissionne après un an de travaux et le chantier est alors confié à Gaudi qui va en changer les plans de manière assez radicale.

     

    Une construction plus longue que celle de la grande pyramide

      La cathédrale inachevée de Barcelone

     

    Gaudi a seulement 30 ans lorsqu’il reprend le projet de la cathédrale. A partir de 1914, il va abandonner tous ses autres projets pour se concentrer sur ce qui deviendra l’œuvre de sa vie. Mais l’architecte meurt en 1926 et laisse le chantier inachevé.

    Depuis, les travaux se poursuivent et l’ensemble devrait être achevé pour 2026 en célébration du centième anniversaire de la mort de Gaudi. Au final, si ce délai est respecté, la construction de la Sagrada Familia aura pris 144 ans, soit dix fois plus que pour la Grande Pyramide de Gizeh et 123 années de plus que pour le Taj Mahal.

     

    Gaudi ne se souciait pas du délai de construction

      La cathédrale inachevée de Barcelone

     

    Contrairement à ce qu’on pourrait penser d’un architecte, Gaudi ne s’intéressait pas au délai de construction de sa cathédrale. Il a même déclaré à ce sujet « mon client n’est pas pressé ». Surtout Gaudi savait que son œuvre mettrait des générations avant d’être achevée.

    « Il n’y a pas de raison que je regrette de ne pas finir cette église. Je vieillirai mais d’autres viendront après moi ». L’architecte était d’ailleurs conscient que son projet évoluerait avec le temps (il n’hésitait pas lui-même à faire des modifications au gré de ses visites sur le chantier) mais aussi une fois sa mort venue, au gré de ceux qui lui succéderont.

     

    Certains pensent que la Sagrada Familia n’est pas fidèle à la vision de Gaudi

      La cathédrale inachevée de Barcelone

     

    Les plans originels de la cathédrale ont été détruits par des anarchistes en 1936 pendant la guerre civile espagnole, ce qui laisse la place à de nombreuses polémiques quant aux travaux entrepris depuis.

    En 2008, plus de cent membres de la communauté des arts et de l’architecture de Barcelone, ont signé un manifeste contre ce qui leur semble être des erreurs de direction artistique. Pour Manuel Borja-Villel, le leader de ce manifeste « ce qu’ils sont en train de construire a peu à voir avec l’esprit de Gaudi. Cela ressemble plus à construire une attraction pour touristes et à des fins de propagande ».

     

    Gaudi est enterré dans la cathédrale

      La cathédrale inachevée de Barcelone

     

    Il paraît logique de voir l’homme qui a passé la dernière partie de sa vie à construire ce bâtiment, y reposer. L’architecte a été placé dans la crypte de sa cathédrale quelques jours après sa mort en 1926. Mais Gaudi n’est pas seul à résider dans la Sagrada Familia. Il côtoie les lieux avec Josep Maria Bocabella, l’investigateur de ce projet.

     

    La Sagrada Familia est entièrement financé par de l’argent privé

      La cathédrale inachevée de Barcelone

     

    A l’origine, le projet de cathédrale a été financé par un appel aux dons lancé par Bocabella. Depuis, la cathédrale est restée fidèle à ce principe et est entièrement financée par de l’argent privé. Ni le gouvernement espagnol ni l’Eglise n’ont participé à cette construction dont le financement annuel est estimé à 25 millions d’euros.

    Cette somme est récoltée principalement par les tickets d’entrées (avec un prix fixé entre 15 et 29 euros) et par les dons de mécènes réunis dans le collectif des Amis de la Sagrada Familia.

     

    Il y avait une école sur le site de la cathédrale

      La cathédrale inachevée de Barcelone

     

    En 1909, Gaudi a dessiné les écoles de la Sagrada Familia. Elles étaient destinées aux enfants des travailleurs du chantier et accueillaient aussi quelques autres enfants du quartier avoisinant la cathédrale. Les bâtiments contenaient trois salles de classe, un hall et une chapelle placés directement sur le site.

    En 2002, l’avancement des travaux a rendu ces écoles gênantes. Elles ont alors été démantelées et réassemblées un peu plus loin. Aujourd’hui, elles accueillent une exposition sur la Sagrada Familia.

     

    L’impression 3D utilisée pour le chantier

      La cathédrale inachevée de Barcelone

     

    Le chantier de la Sagrada Familia a toujours été lié aux évolutions technologiques. Le progrès en matière de taille de pierre par exemple permet de produire des pièces rapidement là où avant elles nécessitaient un long et laborieux travail.

    En 2015 Jordi Coll, architecte en chef de la cathédrale, a décidé d’avoir recourt à l’impression 3D pour mieux visualiser comment certaines nouvelles portions de l’église pouvaient s’intégrer aux anciennes déjà existantes. « Je suis sure que si Gaudi était vivant aujourd’hui, il utiliserait l’impression 3D au maximum, surtout quand on voit à quel point ses travaux étaient déjà conceptualisés en trois dimensions », a précisé Coll à l’époque.

     

    Chaque flèche a une signification symbolique

      La cathédrale inachevée de Barcelone

     

    Les plans originaux prévoyaient 18 flèches pour la cathédrale représentant les Douze Apôtres, les quatre Évangélistes, la Vierge Marie et Jésus Christ. La taille des flèches varie selon la hiérarchie de ces figures religieuses. Quand le chantier sera terminé (pour l’instant seulement 8 flèches sont achevées), la plus haute représentera Jésus Christ et culminera à 170 mètres de haut.

    Une taille qui en fait un bâtiment un peu plus petit que le Montjuic, colline dominant la vieille ville de Barcelone. Une taille voulue par Gaudi qui estimait que rien qui n’était construit par l’homme ne pouvait dépassait ce qui l’avait été par Dieu.

     

    Le plafond intérieur imite les arbres

      La cathédrale inachevée de Barcelone

     

    Cherchant son inspiration dans la nature, Gaudi a truffé sa cathédrale de symboles naturels. Un des exemples les plus forts reste le magnifique plafond du bâtiment qui représente une forêt spirituelle et où les colonnes se veulent être des troncs d’arbres atteignant les sommets.

    L’architecte Bernat Carrau souligne que ce design n’est pas seulement symbolique mais aussi fonctionnel. Gaudi a repris la tradition des églises gothiques en utilisant ses « troncs » et ses « branches » comme des arcs de voûte permettant de soutenir et d’élever sa structure.

     

    L’attraction touristique la plus visitée de Barcelone

      La cathédrale inachevée de Barcelone

     

    Chaque année, ce sont près de 3 millions de visiteurs qui découvrent le chef d’œuvre de Gaudi. Pour Tate Cabré, auteur de plusieurs livres sur le modernisme catalan, « les gens sont toujours fascinés parce qu’il n’y a pas deux endroits comme celui-ci dans le monde ». Et pourtant, dès le départ, le bâtiment a dû faire face à de nombreuses critiques notamment vis-à-vis de son style bien particulier.

    George Orwell a par exemple déclaré que la cathédrale était « un des plus hideux bâtiments au monde ». Des reproches qui semblent être oubliés aujourd’hui, la Sagrada Familia s’étant imposée comme le symbole de Barcelone dans le monde et comme un monument unique du patrimoine architectural.

    Article paru dans Daily Geek Show


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    Notre reporter est retournée à Rivesaltes, au Sud de la France. Pendant trois décennies, ce village a abrité le plus vaste camp d’internement

    https://www.msn.com/fr-fr/video/actualite/vid%c3%a9o-%c3%a0-rivesaltes-la-m%c3%a9moire-du-camp-de-la-honte-reste-%c3%a0-vif/vi-BBEOKWD?ocid=spartandhp 


  • D'abord, le Club Belhambra, notre lieu de séjour, sur la côte nord de la pointe de la Coubre ; en face, Bouzigues, Marseillan; au loin, Agde et le Mont Saint-Loup : voilà ce que nous apercevons de notre chambre, surtout au coucher du soleil ; au sud, Sète, « la plus belle ville du monde » si l'on en croit notre chauffeur…

    On en a une vision panoramique depuis le Mont Saint-Clair : la ville descend par degrés jusqu'aux ports industriel ou de pêche - spécialité, les anchois - et s'ordonne autour du canal royal percé sous Louis XIV ; c'est de là que débute le canal du Midi, où se déroulent les joutes sur de longs bateaux plats, en direction de Béziers et que nous emprunterons plus tard.

    L'étang de Thau, c'est aussi l'aquaculture sur 20 km de long et 4 de large. Des eaux sans cesse renouvelées permettent l'ostréiculture, la mytiliculture sur des cordes pouvant se relever pour simuler le mouvement des marées. Fixées par trois, les huitres dites de Bouzigues, qu'elles soient de Bouzigues ou de Marseillan, ne descendent pas jusqu'au fond de l'étang pour leur éviter d'être dévorées par les crabes. La vie maritime est complétée par la pêche, surtout de la daurade royale. Sur les collines qui bordent l'étang, les vignes colorent le paysage d'un vert uniforme. C'est là qu'est produit le Picpoul et d'autres appellations qui accompagnent les dégustations de fruits de mer.

    Un bien beau territoire mi- maritime, mi- rural que nous avons découvert et parcouru avec grand intérêt lors du voyage culturel organisé par l'UIA en Languedoc et Roussillon ce printemps 2017.

    Nicole Hémon

    Article paru dans Université Inter-Âge du Val-de-Marne


  • Par une matinée ensoleillée, nous faisons la connaissance de notre guide Céline et nous partons pour la visite du centre historique de Montpellier, appelé "l’Ecusson".

    Guidés à travers les ruelles médiévales, nous admirons les hôtels particuliers et arrivons place de la Comédie où trône la fontaine des Trois Grâces. Puis, nous quittons cette belle ville car nous sommes attendus au château de Flaugergues, propriété du Comte et de la Comtesse de Colbert, pour visiter ce bâtiment du 17ème siècle construit au milieu des vignobles. A la fin de cette visite, nous pouvons déguster les vins de Flaugergues.

    Après cette matinée bien remplie, départ pour Saint-Guilhem-le-Désert où nous déambulons dans ce village typiquement méridional. La journée se poursuit par la visite de l’abbaye de Gellone, abbaye bénédictine fondée en 804.

    Le deuxième jour, une matinée de repos nous permet d’admirer la beauté de l’étang de Thau devant notre hôtel.

    L’après-midi, nous quittons l’Hérault pour l’Aude. Nous partons en direction de Narbonne où nous nous promenons dans le plus vieux quartier, visitons l’hôtel de ville, le Palais Neuf et le Palais Vieux, posons les pieds sur la via Domitia (première voie reliant l’Italie à l’Espagne), admirons la cathédrale St-Just et St-Pasteur qui se singularise par son unique chœur.

    Construite entre 1272 et 1340, elle est restée inachevée, les Consuls refusant de détruire les remparts pour permettre de poursuivre la construction.

    Le troisième jour, nous sommes bien récompensés d’être partis de bonne heure. Nous pouvons admirer Collioure, dans le département des Pyrénées-Orientales. Situé à l’extrême sud de la France, à 26 km de la frontière espagnole, ce petit port catalan se niche à l’abri d'une crique. Nous visitons un atelier de salaison d’anchois, puis nous nous promenons sur le port et dans la vieille ville. Ensuite départ pour Perpignan où nous attendent le Palais des Rois de Majorque, le Castillet (ancienne porte) et la cathédrale Saint Jean-Baptiste. Le retour est très, très long, car un accident de poids lourds nous bloque sur l’autoroute.

    Le quatrième jour est plus calme. Nous parcourons très peu de kilomètres. Le matin nous embarquons pour une promenade sur le Bassin de Thau avec vision sous-marine sur les cordes d’huitres et de moules. Nous débarquons à Bouzigues et continuons sur Marseillan pour visiter un mas conchylicole et déguster des moules et des huîtres. L’élevage des huîtres et des moules n’a plus de secret pour nous.

    L’après-midi, départ pour Sète où nous flânons le long des canaux. Cette ville, créée par Louis XIV pour faire un débouché maritime au canal du Midi, semble posée sur l’eau. Nous passons aussi un agréable moment à l’espace Brassens, sur les traces du célèbre chanteur.

    Le cinquième jour, après une nouvelle matinée libre qui nous permet de visiter une fabrique de gâteaux et de jouer les gourmands, nous partons pour Pézenas. Cette ville est chargée d’histoire, comme en témoigne son centre historique avec ses ruelles, ses demeures de la fin du Moyen-Âge et ses nombreux hôtels particuliers du XVIIème et du XVIIIème. En fin de journée, nous visitons l’abbaye cistercienne de Valmagne, située à Villeveyrac.

    Le sixième jour et dernier d’excursions est riche en découvertes. Le matin nous partons pour Nissan-lez-Ensérune pour visiter l’Oppidum, site archéologique comprenant les vestiges d'un village antique situé sur une colline de la commune et habité entre le VIème siècle av. J.-C. (âge du fer) et le premier siècle après J.-C.

    L’après-midi, promenade reposante sur le canal du Midi, où nous passons les 7 écluses de Fonséranes, pour franchir un dénivelé de 25 m et rejoindre le pont-canal à Béziers. Le canal du Midi, conçu par l’ingénieur biterrois Pierre-Paul Riquet sous Louis XIV, est depuis le XVIIème siècle un trait d’union de 240 kilomètres entre la Garonne et la Méditerranée. A Béziers, une promenade commentée de la ville nous permet de visiter la cathédrale St-Nazaire, l’église de la Madeleine et son cloître.

    Déjà nous voici arrivés au dernier jour. Visite libre pour certains du Jardin Antique

    Méditerranéen, où nous nous promenons entre allées fleuries et espaces boisés. Ce séjour a été très agréable et chacun rentre avec des souvenirs plein la tête. Tout s’est bien passé grâce à un groupe ponctuel et très sympathique, à un soleil présent du début à la fin et à une guide souriante, qui a su nous faire découvrir sa région.

    Evelyne Ronxin

    Entre Pyrénées et Méditerranée
     

    Article paru dans Université Inter-Âge du Val-de-Marne


  • Journées de la Généalogie – Toulouse (31)


    Comme chaque année, ces deux journées s’organiseront autour de stands d’associations et de professionnels de la généalogie, des conférences et expositions.

     

    Détails

    Début : 11 novembre Fin : 12 novembre

    Prix : Gratuit

    Organisateur : EGMT 

    Courriel : contact@egmt.org

    Site Web : http://egmt.org/

    Lieu : Centre culturel de Fontaine-Lestang 

    59 rue Vestrepain Toulouse, 31100 France

    Téléphone : 0534639106

    Site Web : egmt.org