• Où l’on découvre que, 100 ans plus tard, on y est encore.

    1883, Barcelone. Un jeune architecte catalan, Antoni Gaudí, accepte un important chantier : une majestueuse église en plein cœur de la ville, la Sagrada Familia (la Sainte Famille). Il n’a alors aucune idée de là où il met les pieds…

    Rapidement, les problèmes s’amoncellent et le projet prend beaucoup de retard. En effet, l'église devait être financée uniquement par des dons.

    Mais le taux de participation se révèle très faible… Au point que l’architecte lui-même se retrouve à faire du porte-à-porte pour quémander de l’aide !

     

    Prends ton temps !
     

    Pablo Audouard Deglaire, Portrait d’Antoni Gaudí, 1878 Voir en grand 

     

    Et Gaudí, avec sa manière de travailler, n’arrange pas les choses : il refuse d’utiliser des plans définitifs et préfère suivre son inspiration au jour le jour… Au fil du chantier, l’architecture se complexifie, le décor se charge de scènes religieuses et de sculptures fourmillantes inspirées par la nature.

     

    Prends ton temps !

    Walter Mittelholzer, La Sagrada Familia en construction, 1930, photographie, Bibliothèque ETH, Zurich Voir en grand 

     

    Les tours imposantes de la Sagrada rappellent quant à elles le style gothique et très vertical des cathédrales médiévales. Bref, personne ne sait vraiment à quoi va ressembler cet édifice. Ni quand il sera terminé !

     

    Prends ton temps !
     

    Antoni Gaudí, Les tours de la Sagrada Familia, commencée en 1882, Barcelone

     

    Apparemment, Gaudí lui-même l’ignore. Il se consacre au projet pendant près de quarante ans... Les dernières années de sa vie, l’architecte va même jusqu’à habiter dans un petit atelier sur le chantier. Aujourd’hui, la Sagrada Familia n’est toujours pas achevée. Heureusement, on touche au but : pour le centenaire de la mort de Gaudí, en 2026, tout doit être fini. Promis, juré.

     

    Prends ton temps !
     

    Antoni Gaudí, Façade de la Passion de la Sagrada Familia, commencée en 1882, Barcelone Voir en grand 

     

    Prends ton temps !

    Modélisation en 3D de la Sagrada Familia terminée

    https://www.youtube.com/watch?v=RcDmloG3tXU 

     

    À quoi ressemblera la Sagrada Familia une fois terminée ?

    https://www.youtube.com/watch?v=L7-6ij3FOfg 

    Article paru dans Artips 


  • ·« Cours de généalogie : Recherches avant les registres paroissiaux – Dijon (21)

    Journée Portes Ouvertes à Béziers (34)

      

    La section Locale de Béziers du Cercle Généalogique de Languedoc organise une «  Journée Portes Ouvertes » destinée à faire connaître ses activités.

    Samedi 28 janvier de 9h à 12h et de 14h à 18h. Entrée gratuite

     

     

    Au cours de la journée :

    * aide à la recherche

    * présentation de logiciels de généalogie et des bases de données de notre association

     

    Organisateur : Cercle Généalogique de Languedoc

    Courriel : cglanguedoc@orange.fr

    Site Web : http://cerclegenealogiquedelanguedoc.pagesperso-orange.fr/

    Lieu : Salle Jean Farret - Maison de la vie associative -  

    15 Rue Général Margueritte BEZIERS, 34500 France

     


  •  

    Un tournant en Catalogne Nord ?

    La mobilisation pour la dénomination du pays catalan a été spectaculaire… 

     

    Ce samedi a eu lieu le congrès fondateur d’un nouveau parti politique en Catalogne Nord. Il est la suite logique du collectif « Oui au Pays Catalan » créé en mars dernier par des élus et des militants en contestation du nom que s’est choisi la région hybride « Occitanie » (issue de la fusion des régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon).

     

    En effet, si l’Occitanie est une entité historique et culturelle bien plus vaste que le périmètre de la nouvelle chimère administrative, la Catalogne Nord (qui recouvre assez justement les limites du département des Pyrénées-Orientales) se retrouve dissoute dans une identité qui n’est pas la sienne. Ce mouvement, appuyé par 163 des 226 maires du département, demandait que soit rajoutée la mention « pays Catalan » à la suite du nom « Occitanie ». Un recours juridique a été déposé mais il a peu de chance d’aboutir. Pour appuyer cette demande, une manifestation de protestation réunissant environ 10 000 personnes a été organisée à Perpignan début septembre. Depuis cette belle mobilisation, de nombreux maires des Pyrénées-Orientales ont fait apposer un panneau « Pays Catalan » en dessous des panneaux d’entrée de leur commune.

     

    Ainsi donc, le parti politique « Oui au Pays Catalan », issu du comité éponyme a vu le jour lors du congrès qui s’est déroulé à Perpignan. Près de 250 militants se sont réunis pour ce moment fort (et une centaine d’inscriptions par internet). Le conseil directeur du parti, composé de 14 militants de 31 à 63 ans chargés du développement du mouvement, a été présenté et validé. Il faut noter que la CDC (Convergence Démocratique de Catalogne), dirigée par Jordi Vera pour la Catalogne Nord, est partie prenante de cette nouvelle dynamique.

     

    Les responsables de ce nouveau parti précisent : « Le territoire des Pyrénées-Orientales est effacé par une région « Occitanie » qu’il n’a pas choisie. Son avenir, son économie et son identité méritent une force politique nouvelle, « Oui au Pays Catalan », fruit des mobilisations populaires de 2016 à Perpignan. Ce rassemblement, novateur et politiquement transversal, s’appuiera sur un nom reconnu, comme le Pays Basque, et sur une identité dynamique, qui unit et fédère. Il reposera sur une communauté soudée et solidaire, aux origines diverses. Il saura compter sur un peuple fier, qui a droit au respect et à la parole, pour un avenir positif ».

     

    OPA souhaite affirmer le Pays Catalan dans le contexte imposé par la région « Occitanie ». L’objectif est de créer à Perpignan une Collectivité Territoriale Unique (CTU), dans le cadre de la République Française, selon l’article 72 de la Constitution.

     

    Jean-Marie Roger a imputé le « problème du Pays Catalan » aux « élus que nous avons choisis », car « le manque de vision stratégique est notoire ». Il a ajouté : « Le béton ne doit pas condamner l’avenir agricole. Faire croître notre population pour compenser la baisse de la dotation de l’État aux communes, est une folie ». Annabelle Brunet a résumé : « notre projet est économique, identitaire, politique ». Et Jordi Vera a conclu : « sans économie, il n’y a pas de vie sociale, pas de vie culturelle, pas de vie tout court ».

     

    Le 26 octobre sera organisée une première réunion décentralisée, au Centre la Baillie d’Arles sur Tech, suivie d’une deuxième, le 3 novembre en Cerdagne.

     

    Une nouvelle aventure commence donc. Nous suivrons avec attention leurs avancées, et leur souhaitons d’ores et déjà tout le succès que leur entreprise mérite.

     

     Article paru dans Le Peuple breton

     


  • 28 janvier 

    Journée organisée par le Cercle généalogique du Languedoc

    Maison de la vie associative 

    15 rue du général Margueritte 

    34500 Béziers. 

    Entrée libre / 9h-12h 14h-17h30. 


  • https://www.youtube.com/watch?v=7yE8pN2XV_0&feature=youtu.be