•  Où l’on apprend qu’il faut parfois vraiment souffrir pour être belle.

     

    1998, Toulouse. Une sculpture exposée dans les salles du musée des Augustins n’attire plus autant les regards des visiteurs. Mais qui pourrait leur reprocher de ne pas percevoir qu’il s’agit d’un chef-d’œuvre de l’art médiéval ?

     

    Le secret d’un teint de rose

    Musée des Augustins, Toulouse, photo : © Didier Descouens Voir en grand

     

    Il faut dire que cette Vierge à l’Enfant, dénommée Nostre Dame de Grasse, n’a plus la fraîcheur de sa jeunesse. Datant de la fin du Moyen Âge, cette sculpture a perdu depuis longtemps ses couleurs d'antan. Il est temps de faire quelque chose !

    Le secret d’un teint de rose

    Nostre Dame de Grasse avant la restauration, Musée des Augustins, Toulouse, photo : © realFusio
    Voir en grand

     

    Une restauration précédée d’une enquête archéologique est donc lancée. Restaurateurs, conservateurs, scientifiques, tout le monde travaille main dans la main pour venir à la rescousse de la pauvre Vierge. Comme un oignon qu’on épluche, on lui retire les couches qui dissimulent sa beauté. Et au fur et à mesure, on se rend compte que Nostre Dame de Grasse n’en est pas à sa première opération…Le secret d’un teint de roseReconstitution de la polychromie originale et d’un des repeints d’après les analyses et des dessins des restauratrices © Toulouse, Musée des Augustins, Reconstitution 3D par Real Fusio. Voir en grand

     

    Depuis sa création, la sculpture a en effet bien changé. Durant des siècles, on rend un culte à cette représentation de la Vierge. Mais comme ses couleurs se ternissent au fil du temps, on ravive son éclat avec de nouvelles couches de peinture au goût du jour. De quoi finir méconnaissable !

    Le secret d’un teint de rose

    Reconstitution de deux repeints d’après les analyses et des dessins des restauratrices. © Toulouse, Musée des Augustins, Reconstitution 3D par Real Fusio Voir en grand

     

    Heureusement, grâce aux talents des spécialistes, la splendeur de Nostre Dame de Grasse refait doucement surface… Un démaquillage laborieux mais bien utile, car le naturel lui va très bien ! Dans ses couleurs d’origine, la Vierge à l’Enfant retrouve enfin l’émouvante finesse de ses traits.

     

    Le secret d’un teint de rose

    À gauche : Vierge à l'Enfant : Nostre Dame de Grasse, 1451-1500, statue d'applique, taille directe, calcaire, 75 x 112 x 38 cm, Musée des Augustins, Toulouse. À droite : Détail de l'œuvre. Photos : © Daniel Martin Voir en grand

     

    Pour en savoir plus :

    Pour retrouver Nostre Dame de Grasse, direction le Musée des Augustins ! Niché dans un superbe édifice médiéval, il abrite des chefs-d’œuvre uniques au monde. Mais attention : il est fermé jusqu’au printemps 2020 pour se refaire une beauté !
    Pas de panique pour les curieux, ses collections exceptionnelles seront toujours
     visibles en ligne. Pour les plus petits, le site Augustins Junior a même été créé tout spécialement. Rendez-vous dans la rubrique "L’Art à la loupe" pour se mettre dans la peau des experts !

     

    Le secret d’un teint de rose

     

    Pour en savoir plus sur le Musée des Augustins de Toulouse

    Une femme fatale sur un chapiteau, un peintre qui cache avec soin la clé de son tableau, des sculptures que l’on soupçonne d’être des momies… On vous dévoile 10 secrets du Musée des Augustins dans l’application Artips, disponible gratuitement sur Android, sur iPhone et sur le web.

     

    Article paru sur Artips

     

     

     

     


     


  • La Sagrada Familia obtient enfin son permis de construire après 137 ans

     

    Barcelone

    © Robert Harding/Hemis Le célèbre monument de Barcelone devrait être achevé en 2026.

     

    La mairie s’est félicitée d’avoir pu «résoudre une anomalie historique de la ville». La basilique de la Sagrada Familia (la Sainte Famille), édifice emblématique de Barcelone imaginé par l’architecte Antoni Gaudi, a obtenu vendredi son permis de construire après 137 ans de chantier illégal. La mairie de la deuxième ville espagnole a approuvé la concession du permis à la société chargée de la construction de la monumentale église, en échange de 4,6 millions d'euros. La responsable de l’urbanisme à la mairie, Janet Sanz, s’est félicitée d’être parvenue à « résoudre une anomalie historique de la ville : qu’une œuvre emblématique comme la Sagrada Familia […] se construisait illégalement ». Le permis de construire court jusqu’en 2026, date prévue pour la fin de l’interminable chantier entamé en 1882. Il autorise une hauteur maximale de 172 mètres, ce qui en ferait le bâtiment le plus haut de la métropole, et un budget de 374 millions d'euros.

     

    La demande initiale déposée... en 1885

    Selon la société chargée de la construction, Gaudi avait déposé en 1885 une demande de permis de construire à la mairie de Sant Marti, village devenu depuis un quartier de Barcelone, et n’avait jamais reçu de réponse. Pendant les négociations avec la compagnie, la maire de gauche Ada Colau avait obtenu de leur part un paiement de 36 millions d'euros supplémentaires pour des travaux aux alentours du monument et son entretien. Imaginée par l’architecte catalan Antoni Gaudi, la Sagrada Familia, monument le plus visité de Barcelone avec 4,5 millions de touristes en 2017, a été classée en 2005 au Patrimoine mondial de l’Unesco.

     

    Le chantier, financé uniquement par les dons des fidèles et les visites de touristes, doit s’achever en 2026, un siècle après la mort de l’architecte.

     


  • Rencontre généalogique et historique – Mauguio (34)

     

    Rendez-vous incontournable de la généalogie dans le sud de la France, le Cercle Généalogique de Languedoc organise cette année la 17ème édition.

    Stands, conférences et expositions animeront ces deux jours dédiés à la généalogie.

     

    Organisateur : Cercle Généalogique de Languedoc

    Courriel : cglanguedoc@orange.fr

    Site Web : http://cerclegenealogiquedelanguedoc.pagesperso-orange.fr/

    Lieu : Espace Mostarel

    531 avenue du 8 mai 1945 Mauguio Carnon, 34130 France


  • Antoni Gaudi est un artiste majeur du XXème et du XIXème siècle. Cet architecte aussi original que fantasque se distingue de tous les autres grâce à ses créations tantôt colorées, tantôt ultra stylisées. Pionnier de l’art nouveau en Espagne, il a marqué les esprits de sa vie et des œuvres. Focus sur ses plus belles œuvres. 

    Antoni Gaudi est notamment la créateur de la Sagrada Familia, de la Casa Batllo et de la crypte de la Colonia Güell. Sept de ses œuvres ont été inscrites au patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO. Si la majorité de ses créations se retrouvent à Barcelone, son influence a pu se répercuter dans toute l’Europe. Pour mieux comprendre ton talent, voici notre classement, totalement subjectif, de ses huit plus belles œuvres.

     

    Casa Vicens

    Antoni Gaudi, cet architecte de légende

     

    La Casa Vicens est la première œuvre architecturale d’Antoni Gaudin. Créée entre 1883 et 1888, elle a d’abord été commandée par un courtier en bourse du nom de Manuel Vicens Montaner. Son côté « art nouveau », avec ses arabesques de lierre et ses motifs d’oiseaux sur les encadrements des portes, font de la Casa Vicens une œuvre d’art. Ses mosaïques d’influence mauresque et ses motifs géométriques sont de parfaits représentants de la créativité d’Antoni Gaudin. La Casa Vicens est actuellement la Maison-Musée Gaudi, et abrite une collection de meubles et d’objets conçus par l’architecte.

     

    Palais Güell

    Antoni Gaudi, cet architecte de légende

     

    Le Palais Guëll est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Ce dénominatif, gage de qualité, ne vaut rien si vous n’allez pas voir de vous-même cette œuvre surprenante. Le palais a été construit entre 1886 et 1891 pour l’industriel Eusebi Guëll. En plein centre-ville de Barcelone, l’extérieur délibérément austère donne lieu sur un intérieur somptueux, organisé autour d’un vestibule central et d’une coupole parabolique. Constitué d’un sous-sol, d’un rez-de-chaussée, d’un étage noble, de deux étages supérieurs et d’une terrasse, les 500 mètres carrés du palais sont un délice pour les yeux.

     

    Casa Batlló

    Antoni Gaudi, cet architecte de légende

     

    Conçu entre 1904 et 1906, la Casa Batlló fut commandée par l’industriel du textile Josep Batlló i Casanovas. Située dans l’Ilôt de la Discorde, sa façade unique est composée de pierre, de fer forgé, de céramique polychrome et de trencadis de verre. A l’intérieur, tout est en courbe, ce qui en fait un défi architectural incroyable. Avec 600 000 visiteurs rien qu’en 2011, cette œuvre d’art est considérée comme l’une des plus belles au monde.

     

    Parc Guëll

    Antoni Gaudi, cet architecte de légende

     

    Encore une fois, l’œuvre fut commandée par Eusebi Guëll, comme son nom l’indique. Si le Parc Guëll devait à la base être constitué de 60 maisons, seules 3 subsistent. Malgré tout, la beauté du lieu reste admirable avec ses formes géométriques et colorées originales et inhabituelles. Sa sculpture de lézard et ses pinacles merveilleux, le parc Guëll est encore une fois un chef-d’œuvre et ne manquera pas d’émerveiller touristes et locaux.

     

    Sagrada Familia

    Antoni Gaudi, cet architecte de légende

     

    Œuvre majeure d’Antoni Gaudi, la Sagrada Familia est une basilique de Barcelone dont la construction a commencé en 1882. Encore inachevée à ce jour, le « temple expiatoire de la Sainte Famille » comme son titre espagnol entier la nomme, est l’exemple type du modernisme catalan. Monument le plus visité d’Espagne, il a attiré 3,2 millions de visiteurs en 2012. Et bien évidemment, la Sagrada Familia est inscrite au patrimoine de l’Unesco.

     

    Cellier Guëll

    Antoni Gaudi, cet architecte de légende

     

    Cette cave à vin fut construite pour abriter la production de boisson d’Eusebi Guëll. Mesurant 28 mètres de long et 14 mètres de haut, le cellier Guëll est une œuvre moins connue de l’artiste. Cependant, on y retrouve son style particulier avec le côté angulaire de la façade et les matériaux utilisés, et bien évidemment avec la localisation de l’œuvre : à Barcelone.

     

    Casa Milà

    Antoni Gaudi, cet architecte de légende

     

    La Casa Milà est conçue comme un hôtel particulier, et préfigure également comme une représentante du modernisme espagnol. C’est l’avant-dernière œuvre architecturale de l’artiste. La façade du bâtiment, de 9 niveaux, est réalisée en pierre calcaire à l’exception de la partie supérieure, qui est couverte de carreaux blancs. La Casa Milà est également dotée d’un fort symbolisme religieux, avec des extraits de l’Ave Maria en latin sur la corniche supérieure par exemple. Elle fait partie des 10 sites les plus touristiques de Barcelone.

     

    Crypte de la Colonie Guëll

    Antoni Gaudi, cet architecte de légende

     

    Construite entre 1908 et 1914, la crypte est un projet inachevé de l’architecte. Alors que Guëll tombe malade, Antoni Gaudi abandonne le projet. Devant à la base comporter une église double de 25 mètres de large sur 60 mètres de long, la crypte de la Colonie Guëll demeure malgré tout un beau monument bien supérieur aux autres. Le génie de Gaudi se constate même dans ce genre d’œuvres inachevées.

    Article paru dans Daily Geek Show


  • Ce monument emblématique de l’architecture islamique qui sublime l’Andalousie

    La cité de l’Alhambra est un ensemble de sublimes palais médiévaux situés à Grenade en Andalousie, aussi appelée Cité palatiale de Grenade. Aujourd’hui l’un des plus beaux héritages de la présence musulmane en Espagne, elle témoigne de l’incroyable génie artistique, civil et militaire islamique. SooCurious vous laisse contempler la magnificence du lieu.  

    Au Moyen Âge, de 711 à 1492 après J.-C. pour être précis, l’Espagne a été marquée par une importante présence musulmane venue d’Afrique du Nord. La ville de Grenade était alors la capitale du royaume de Grenade, régie par la dynastie musulmane nasride.

     

     

    L’origine de l’Alhambra, dont le nom vient de l’arabe Qalat al Hamra qui signifie « le château rouge », remonte donc à cette période. Elle a été fondée en 1238 avec l’entrée à Grenade du premier souverain nasride, Mohammed ben Nazar. Elle a ensuite été fortifiée par Mohammed II. Les parties les plus prestigieuses des palais ont été édifiées au XIVème sous les rois Youssouf Ier et Mohammed V al-Ghanî, entre 1333 et 1354.

    Chaque roi reprenait ainsi le palais de son aîné et y ajoutait de nouvelles parties ou le transformait à sa guise. C’est pour cela qu’on parle des Palais nasrides et non du Palais nasride.

     

     

     

    Splendide ! Ce magnifique héritage de l’ère musulmane.

    Article paru dans Daily Geek Show






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