• En 1948, Louis Xaragai prit possession de son poste de bibliothécaire municipal au Castillet. Dès son arrivée, il fut intrigué par une femêtre encadrée de pierres blanches, qui avait dû être jadis grillagée mais qui était maintenant bouchée. Il alerta des maçons pour dégager cette ouverture et savoir quel était là-haut l'état des lieux ( la dite fenêtre se trouve dans le mur du Ptit Castilet, à gauche de la statue de la Vierge).

    On eut vite fait de dégager les pierres qui la clôturaient mais l'ouvrier se retira aussitôt, suffoqué par une forte odeur nauséabonde : Il y a un cadavre là-dedans ! » s'écria-t-il.

    On alla voir et on se trouva dans un réduit, mesurant trois mètres de long, quatre-vingt centimètres de large etd e deux mètres de haut, fermé par une porte en bois doublée de lames de fer. On y découvrit le squelette d'un enfant : son corps allongé reposait sur un tereau de soixante centimètres. Il devait être habillé lorsqu'on l'y déposa, car il portait des chaussures de cuir. On receuillit des ossements, des lambeaux d'étoffe, le bout d'une chaussures, des os d'animaux (reste d'un repas), une assiette de l'époque de Louis XVI, croit-on, et une moitié de cruche.

    L'énigme était posée et diverses hypothèses furent envisagées comme la plus folle qui avançait qu'il s'agissait de Louis XVIII. Le Dauohuin aurait été confié à des commissaire chargés par la convention nationale de conclure la paix avec l'Espagne, qui exigeait comme condition préalable la remise de l'enfant. Décédé pendant les négotiations, il aurait été inhumé en secret au Castillet.

    Après étude, il apparut que l'enfant martyr ne fut enfermé dans sa geôle qu'à la fin du XIXème siècle. Mais son sort pose troujours une troublante énigme : Avait-il commis quelque forfait ? Était-ce un fou ? Ou bien sa famille voulait-elle se débarrasser de lui par haine ou par cupidité, en vue d'un héritage ? Nous sommes en plein mystère.


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    Le Castillet de Perpignan

    L'histoire du Castillet

    Le Castillet ou Castellet (en catalan) est un monument de la ville de Perpignan qui fut tout à tour porte de la ville et prison d'État. Aujourd'hui il abrite le Musée Catalan des Arts et Traditions Populaires (La Casa Pairal). Il fut également appelé à certaines époques Baluard ou Bastilla.

    Le Castillet est constitué de deux parties que sont le Grand Castillet et le Petit Castillet.

    Il est considéré comme un monument archéologique de la plus grande importance dans l'histoire de la ville, et constitue un type d'architecture militaire unique en son genre. Il est plus décoratif avec son couronnement de crénelages, de consoles et de tourelles de style mauresques.

     

    L'Histoire

    Le Grand Castillet fut construit vers 1368 par le maître d'œuvre Guillaume Gatard sur ordre de l'Infant Don Joan d'Aragon, pour remplacer la porte dite du Vernet qui permettait de traverser les remparts et de faire communiquer la ville avec le faubourg.

    Le nouveau passage comportait un pont-levis qui n'existe plus. La construction massive du bâtiment était celle d'un château fort défensif pour résister à toute offensive venant du nord.

    L'occupation éphémère du Roussillon par Louis XI permit d'en changer la destination. La forteresse devenait inutile puisque tout conflit avec la France était terminé et l'on en fit un prison d'État. Le fenêtres furent garnies de grillages en fer, le passage du pont-levis fut supprimé.

    Cependant, il faut assurer une issue de la ville vers le Vernet et l'on juxtaposa le Petit Castillet à la primitive bâtisse de 1478. Ce fur le Portal de Nostra Dona del Pontou ( Porte de Notre-Dame du Pont ).

    En 1542, Charles Quint fit couvrir le Castillet au nord au moyen d'un bastion polygonal dont la pointe et l'échauguette s'avançaient vers la Basse ( rivière située au nord). Les ouvriers utilisèrent les matériaux provenant de la Chapelle Notre-Dame du Pont qui fut démolie ( ainsi que les maisons du faubourg ) pour des raisons stratégiques. Suite à la destruction de cette chapelle on plaça le Castillet sous la protection de Nostra Dona del Pont et la statue de la Vierge qui l'ornait prit place dans la chapelle. Par le suite, la statue fut placée sur la façade dans une simple niche pratiquée dans le mur ( la niche concave, visible de nos jour, ornée d'un encadrement gothique date de 1864).

    Vauban fit renforcer le bastion polygonal de Charles Quint et remit le Castillet en état de défense. Au cours de ce siècle on construit également le Corps de garde. Il s'agissait d'une bâtisse assez simple ( démolie en 1843), située côté sud au rez-de-chaussée et couverte de tuiles. Elle servait comme son nom l'indique de lieu de vie au Corps de garde. Une cour longeant le mur du Castillet permettait d'accéder à la porte du monument.

    En 1904, on démolit l'enceinte fortifiée de Perpignan mais on respecta le Castillet. Les béquilles que le reliaient aux remparts disparurent et le bastion et son échauguette furent dynamités.

    Au XXème siècle, le Castillet abrita les Archives Municipales de la ville de Perpignan.

    De nos jours, il abrite le Musée Catalan des Arts et Traditions Populaires aussi appelé La Casa Pairal.

     

    La construction

    Les maçons aux XIVème et Xvème siècles à Prpignan utilisaient les galets tirés de la rivière et la brique, mais les constructions militaires étaient faites exclusivement en briques. Le ciment quant à lui était un amalgame de chaux et de briques pilées ( le terbol ), très adhérent et résistant.

    Le grand Castillet mesure 31 mètres de longueur et le Petit huit mètres. La hauteur des parapet du crénelage est de 20 mètres au-dessus du sol et celle du faîte de la tourelle de 29,20 mètres.

    L'épaisseur des murs est de 3,50 mètres à la base , de 2,58 mètres au deuxième étage et de 1,60 mètre au troisième. Un escalier en spirale d'un diamètre de 2,77 mètres dessert le Grand Castillet. Un second esclaier en colimaçon a été pratiqué dans l'épaisseur du mur entre le Grand et le Petit Castillet. Ils permettent l'un et l'autre d'acceder à la terasse.

     

    La Prison d'État

    Le Castillet, prison d'État, recueillit les délinquants de droit commun et les soldats détenus. Un document établi par un officier du génie au XVIIème siècle ( Archives historiques du fort de Vincennes ) indique comme suit la disposition des locaux :

    Grand Castillet : en sous-sol le « cachot blanc ». Au premier étage la chambre du Gouverneur ( occupé dans les années 1960 par les Archives Municipales ). Au deuxième étage la chambre « où sont les fanatiques » et la chambre « où l'on donne la question » avec les instruments de supplice.

    Petit Castillet : en sous-sol le « cachot noir ». Au premier étage la chambre dite des « galériens ». Au deuxième étage la chambre « où l'on enferme les soldats » et la chapelle. Au troisième étage la chambre « où l'on enferme les femmes ». Les prisonniers sont conduits, pour leur promenade, tout en haut sur la terasses dallée de pierres.

    Corps de garde : pour servir le Corps de garde.

     

    Le Castillet de Perpignan


  • Les cloches de la cathédrale sonnent à nouveau l'heure !

    La cathédrale sonnent à nouveau l'heure

    Depuis quelques jours, le coq doré à l'or fin qui couronne le campanile de la cathédrale à retrouvé sa place et remplit pleinement son office de girouette. En outre, les Perpignanais ont dû remarquer que l'on entend maintenant sonner les quarts, les demis et les heures. En effet, le mécanisme de l'horloge a été relié à celui des cloches, et c'est ainsi que la cloche des quarts ou « Seny menor », et le bourdon dit « Seny major », dédié à Santa Bàrbara, ont repris du service couvrant la ville de leur voix gothique.

    Désormais, entre 8h et 20h, on entendra donc la cloche donc la cloche sonner les quarts et le bourdon sonner les heures. La sonnerie des heures au clocher de la cathédrale sera une nouveauté pour beaucoup de Perpignanais puisque cette fonction campanaire n'avait plus lieu depuis 1963 !

    Il faut noter que les deux cloches de Saint-Jean, classées Monuments Historiques le 30 septembre 1930, ont été fondues en 1418 par Ypolit Gil et fêteront donc leur 600ème anniversaire dans 4 ans. Malgré leur grand âge, elles ont toujours leur voix caractéristiques du début du XVème siècle et sont l'ornement majeur du campanile en fer forgé réalisé en 1743. Le bourdon, qu'Albert Mayeux considérait, en 1911, comme l'une des cloches les plus imposantes de France, pèse 4 tonnes et mesure 2,02 mètres de diamètre (13 bords).

    Alors que le technicien de l'entreprise campaniste Laumaillet achevait les derniers réglages sur les moteurs et la tringlerie, le chant puissant et lugubre de Bàrbara attirait déjà le public au pied du clocher. Grâce à la DRAC du Languedoc-Roussillon et à l'État, la cathédrale roussillonnaise a pu retrouver sa voix puissante et Perpignan son paysage sonore, où les cloches ont une très grande importance.

    Si les divers quartiers intra-muros de la ville possèdent chacun leur horloge et leurs cloches, il n'en demeure pas moins que nos deux cloches de la cathédrale sont celle dont la voix est la plus puissante, se faisant entendre dans tout le périmètre ancien et même au-delà. Il faut rappeler que le bourdon et sa consœur sont des cloches civiles et non religieuses, dont la municipalité avait la charge car elles sonnaient les heures et le tocsin.

    N'oublions pas, néanmoins, de mentionner qu'elles sont accompagnées au petit matin, à midi et le soir, et lors des Angélus, par les 46 cloches du carillon d'Amédée Bollée situées dans le clocher de l'église Saint-Jean Le Vieux, qui leur font un gracieux écho.

    Article paru dans le journal Catalan


  • Pour prévenir une arnaque carte bancaire, masquez ces 3 chiffres !

    Le code à 3 chiffres sur le cryptogramme visuel est une série unique de trois chiffres qui sont le code de sécurité. Ils sont visibles au dos de votre carte de crédit et vous sont demandés après avoir rentré le numéro de carte bancaire et la date d'expiration pour un achat.

    Pour éviter une escroquerie, voici une astuce : il vous suffit de mémoriser le cryptogramme visuel composé de 3 chiffres et de les effacer de votre carte de crédit !

    Code à 3 chiffres : le cryptogramme visuel pour acheter sur internet

    Le cryptogramme visuel est un code de sécurité de votre carte bancaire qui fournit une mesure de sécurité additionnelle afin d'empêcher l'abus des cartes dans les transactions en ligne.

    Pour la majorité des cartes de crédit, le code de sécurité correspond aux trois derniers chiffres du nombre situé sur le champ de signature au verso de la carte de crédit. Dans le dernier exemple, le code de sécurité est '567'.

    Cependant, il ne faut pas laisser traîner sa carte un peu partout sous peine qu'une personne mal intentionnée ne se saisisse de ce code.

    Au péage, au travail ou chez un commerçant, une personne mal intentionnée peut noter le numéro de carte, la date d'expiration et ce code à 3 chiffres du cryptogramme pour réaliser un achat à votre place sur internet par exemple.

    Il suffit d'être en possession de ces informations (numéro de carte, date d'expiration et de ces 3 chiffres) pour commander un article et se faire débiter sur son compte bancaire.

    Effacez ces 3 chiffres pour plus de sécurité !

    Mais sans ces 3 chiffres du code de sécurité inscrit sur votre carte bancaire, il est impossible d'effectuer un achat à votre place :

    Pour éviter une escroquerie, il vous suffit de mémoriser le cryptogramme visuel composé de 3 chiffres puis de les effacer sur votre carte de crédit !

    A l'aide d'un marqueur ou d'un cutter, masquez soigneusement ou rendez illisible la lecture des 3 chiffres du cryptogramme visuel à une tierce personne. Vous pouvez aussi vous procurer des sticks protecteurs en allant sur la page de Certissim de Fianet : http://certissim.com/sticker.html

    Vous serez la seule personne à connaître ce code, enfin en théorie (voir la fin de l'article). Pour ne pas l'oublier, vous pouvez le noter en lieu sûr quelque part. En cas de perte ou de vol d'informations sans que vous ne vous en rendiez compte, avec cette technique personne ne pourra utiliser votre carte pour réaliser un achat frauduleux.

    Importance et utilité du cryptogramme visuel

    Le cryptogramme de sécurité joue aussi un rôle dans la sécurisation de ce type de transactions. Il permet de s'assurer que la personne qui commande est effectivement en possession de la carte. En effet, contrairement aux autres données, le cryptogramme de sécurité n'est pas stocké dans la piste magnétique de la carte bleue. Ceci permet d'éviter la fraude suivante : un commerçant indélicat pouvait capturer les données de la carte (sauf le code secret, bien sûr), lors d'un paiement, par lecture de la piste magnétique. C'est désormais impossible, car il ne pourra pas obtenir le cryptogramme de sécurité. Et pour les transactions en ligne, il est interdit à un commerçant de mémoriser le cryptogramme de sécurité. En théorie.


  • Huit conseils pour les achats via Internet en toute tranquillité

    1 - Tout d’abord les liens d’un excellent site traitant de la sécurité informatique :

    http://assiste.com/ avec son forum ici : http://assiste.forum.free.fr/index.php Une inscription est nécessaire pour y participer et soumettre d’éventuels problèmes.

    2 - Contrôler attentivement la barre d'adresse du navigateur pour vérifier que l'URL est bien celle du site concerné. Porter une attention particulière à ce que https: // inscrites en début de ligne figurant dans la ligne d’adresse d’un site Internet. Le S est synonyme de « Secure (sécurité) et est souvent précédé d’un cadenas».

    3 - De préférence pour les paiements utiliser l’E-CARTE sans avoir à transmettre les données de votre carte bancaire. Il s’agit d’une carte à usage unique et seulement pour le montant de l’achat. Cette carte virtuelle est émise aisément avec un petit logiciel fourni par votre banque et uniquement pour la somme indiquée. Ce procédé de « carte Internet » comportant nom du détenteur, numéro et cryptogramme telle une carte classique offre de réelles garanties.

    4 - Tout d'abord, des usurpations de numéros de carte, notamment par phishing, qui est une technique visant à obtenir des données personnelles, principalement par le biais de courriels non sollicités renvoyant les utilisateurs vers des sites frauduleux ayant l'apparence de sites de confiance. L'objectif est de voler des données bancaires qui seront ensuite utilisées pour faire des achats sur Internet. Mais le type d'attaque qui alimente principalement la fraude aujourd'hui ce sont les datas breaches. Des pirates informatiques entrent dans les bases de données d'e-commerçants puis ils les revendent à d'autres cybercriminels à l'étranger qui feront des achats dans leurs pays. C'est ce qu'on appelle les risques systémiques.

    5 - Enfin, vérifier que l'adresse e-mail de l'expéditeur correspond au site web du commerçant. Ex : l'adresse mail de la Fnac doit être ...@Fnac.com, et non ...@.xxxfnac.com !

    Utiliser le navigateur Mozilla Firefox avec le module complémentaire Flagfox qui affiche une icône de drapeau indiquant le pays où est situé le serveur du site que vous parcourez que vous visitez est fort utile. S’il est censé être français et l’icône représente le drapeau la Côte d’Ivoire, le Chine, le Maroc, etc. Holà ! La prudence maximum s’impose.

    Conseils pour les achats via Internet en toute tranquilité

    6 - Ne pas ouvrir les documents adressés par mail par un commerçant chez qui on n'a rien acheté, sauf si l’on connaît bien ce commerçant site et si l’on est sûr qu’il s’agit de son site.

    7 - Se méfier des pièces jointes (factures ou autre) lorsque l'expéditeur s'adresse à vous de manière anonyme : « cher client ».

    8 - Ne pas ouvrir les pièces jointes envoyées par un commerçant (factures ou autre) au format zip.